Smartphones pliables en 2025 : notre comparatif des meilleurs modèles

Le top 3 des meilleurs smartphones pliables en 2025

Les fabricants ont longtemps tatonné face à la technologie des écrans pliables. Mais depuis quelques années à peine, ces le smartphone pliant d’Apple, sans doute pour 2026 ou 2027…

Comment se présente un téléphone pliable ? Il existe deux types de pliures : les téléphones au format « flip » (à clapet) dont la pliure est horizontale, ce qui permet de conserver un aspect de smartphones haut de gamme qui sont donc très chers.

Bienvenue sur notre sélection des meilleurs smartphones pliables testés par la rédaction.

Quel smartphone pliable choisir en 2025 ? Nos recommandations :

• Samsung Galaxy Z Flip 6 (et Z Flip 5)
• Motorola Razr 60 Ultra
• Samsung Galaxy Z Fold 6 (et Z Fold 5)
• Google Pixel 9 Pro Fold
• Honor Magic V3
• OnePlus Open
• Les smartphones pliables Huawei

La nouvelle gamme de smartphones pliables Samsung ne créé pas de réels bouleversements dans les modèles proposés. Le Galaxy Z Flip 6 n’apporte que de menues évolutions sur sa gamme par rapport au modèle précédent.

La dalle principale de 6,7 pouces dispose d’une technologie Amoled et d’une définition en Full HD. Lors de nos tests, nous avons relevé une luminosité de 2500 nits, ce qui est idéal pour le consulter en plein soleil. Le rafraîchissement de 120 Hz offre une belle fluidité dans l’usage, même si le Delta E moyen est de 5,45, ce qui indique un petit manque de justesse. L’écran extérieur est aussi en Oled, en 60 Hz avec 1300 nits.

L’animation du téléphone Samsung est assurée par le plus puissant processeur du marché, à savoir le Qualcomm Snapdragon 8 Gen 3. Il permet de jouer à tous les jeux du moment. En revanche, la chauffe peut être désagréable en jeu. Sur la partie logicielle, Samsung peaufine OneUI 6.1.1, avec Galaxy AI, qui offre de nouvelles fonctions agréables à utiliser. L’écran externe voit aussi de nouveaux usages être permis. Cerise sur le gâteau, le smartphone bénéficie de 7 années de mises à jour.

Pour ce qui est de l’autonomie du téléphone, notre protocole ViSer a permis de mesurer 11 h 50 d’usage, soit presque 3 heures de plus que le modèle précédent. On regrette tout de même que la charge soit bloquée à 25 W. Dans la partie photo, le résultat global est bon, avec beaucoup de polyvalence, même si sur le mode nuit le smartphone souffre un peu plus.

Un dernier mot sur le prix : le téléphone star des JO de Paris est affiché à 1199 euros dans sa version de base. Si vous êtes intéressés, voici notre test du Samsung Galaxy Z Flip 6.

Le Motorola Razr 60 Ultra marque une nette montée en gamme dans la famille des smartphones pliables à clapet, avec l’ambition de rivaliser directement avec le futur Galaxy Z Flip 7 de Samsung. Son design soigné séduit par l’utilisation de matériaux : on aime le large choix de finitions (Alcantara, similicuir, bois).

Son grand écran externe de 4 pouce est le plus vaste du marché pour ce format, tandis que l’écran interne AMOLED de 7 pouces bénéficie d’une excellente calibration.

Côté performances, Motorola mise sur le Snapdragon 8 Elite, épaulé par 16 Go de RAM, ce qui assure une fluidité exemplaire en usage courant comme en jeu. Toutefois, le format compact bride le processeur lors des longues sollicitations, entraînant une perte de puissance due à la chauffe, phénomène déjà observé chez la concurrence. L’autonomie quant à elle progresse nettement grâce à une batterie de 4700 mAh et une recharge rapide de 68 W. Sur ce point, c’est excellent.

L’interface logicielle, basée sur Android 15, reste très proche d’Android stock, sobre et bien optimisée. Les fonctions d’intelligence artificielle Moto AI sont prometteuses, mais la plupart ne sont pas encore disponibles en français, ce qui limite leur intérêt pour l’instant. Le suivi logiciel est décevant pour un appareil à ce prix, avec seulement trois ans de mises à jour majeures.

En photographie, le Razr 60 Ultra dispose de trois capteurs de 50 MP offrant de très bons résultats en plein jour, une gestion efficace du HDR et une belle polyvalence, bien que l’ultra grand-angle et le mode portrait de nuit restent perfectibles.

Rendez-vous sur notre test complet du Razr 60 Ultra pour tous les détails.

Notez que le modèle précédent est toujours en vente, moins cher.

Le format Fold de Samsung est celui où le constructeur offre de meilleures technologies et une taille plus conséquente. Le Galaxy Z Fold 6 apporte de menues améliorations en termes de design avec une construction plus fine, mais aussi plus rassurante. La pliure reste malgré tout visible et aucun emplacement n’est prévu pour le S Pen.

C’est aussi l’écran tactile qui est à scruter sur ce smartphone pliable. La dalle intérieure mesure 7,6 pouces tandis que la partie externe est à 6,3 pouces toutes deux de technologie Amoled. La partie interne bénéficie d’une luminosité de 2790 cd/m² mais avec un Delta E de 5,31. Vous l’aurez saisi, les écrans sont lumineux, mais ont une fidélité des couleurs assez relative. L’expérience visuelle globale est bonne des deux côtés de l’écran malgré cette mauvaise calibration.

Pour ce qui est de la partie logicielle, OneUI est particulièrement adapté au format Fold. Toutes les applications s’adaptent à la taille d’écran pour vous permettre d’avoir un usage optimisé. L’arrivée des fonctions IA vous permettent de jouer avec plusieurs photos même si les scripts ne sont pas tous au niveau. Surtout, Samsung annonce désormais 7 années de mises à jour Android comme pour les S24. Le Snapdragon 8 Gen 3 « for Galaxy » assure l’animation globale même si les performances engendrent une chauffe parfois intempestive.

Sur la partie photo du téléphone Samsung, se débrouille bien avec une bonne polyvalence dans la prise de clichés. Il se trouve dans la lignée des smartphones haut de gamme dans les prestations. Au niveau de l’autonomie, le protocole ViSer a mesuré 10h et 59 minutes d’usage. Il est tout de même dommage que la recharge soit limitée à 25 W pour un appareil de cet acabit, surtout à un prix de 1999 euros. Notre test du Samsung Galaxy Z Fold 6 est disponible à la lecture.

Google revient avec un nouveau Fold, plus réussi que le premier. Le modèle est plus fin et léger, avec une charnière révisée permettant une ouverture à 180 degrés, ce qui rend le mode « flex » pratique pour les vidéos et les appels en visioconférence. Toutefois, il reste assez lourd.

Les deux écrans OLED du Pixel 9 Pro Fold sont parmi les meilleurs du marché pliable, avec une excellente luminosité et fidélité des couleurs. L’écran externe de 6,3 pouces et l’écran interne de 8 pouces offrent des performances visuelles remarquables, ainsi qu’une luminosité record qui atteint les 2700 nits.

Équipé du processeur Google Tensor G4, le smartphone offre une expérience fluide, même si ses performances en benchmarks sont légèrement inférieures à celles des puces Snapdragon concurrentes. Côté logiciel, le Pixel 9 Pro Fold tourne sous Android 14 avec une interface épurée qui parvient à bien tirer parti du format pliable — mais sans doute moins que sur l’OS de Samsung. Certaines applications tierces ne s’adaptent pas parfaitement au format. Bon point : l’intégration poussée de l’IA, notamment via Gemini.

En termes de photo, le smartphone dispose d’un système à trois capteurs offrant une belle qualité d’image — bien qu’inférieure à celle des Pixel 9 Pro et Pro XL.

Enfin, l’autonomie de la batterie de 4650 mAh est correcte, mais pas exceptionnelle pour un smartphone pliable… La recharge surtout s’avère très lente : 21 W en filaire et 7,5 W en sans fil.

Reste qu’à 1900 euros, le 9 Pro Fold reste un produit de niche pour les fans de Pixel et de pliable. Nous vous encourageons à lire le test complet du téléphone pliant de Google pour un avis éclairé.

Le Honor Magic V3 est le tout dernier smartphone pliable d’Honor. D’une finesse remarquable, il affiche une épaisseur de seulement 4,35 mm lorsqu’il est déplié et de 9,2 mm une fois plié. Ainsi, plié, il n’est pas plus encombrant qu’un S24 Ultra. C’est même notre Frandroid Award du meilleur smartphone pliant de l’année.

Côté écrans, qu’en est-il ? Son écran externe de 6,43 pouces offre une bonne précision des couleurs, avec un Delta E de 2,15, tandis que l’écran interne de 7,92 pouces est un peu moins performant à ce niveau, avec un Delta E de 4,16.

Sous le capot, on trouve un processeur Snapdragon 8 Gen 3 et 512 Go de stockage. Les performances sont donc au rendez-vous sans le moindre souci, sans qu’il y ait de souci de chauffe. Honor a bien travaillé puisque malgré sa finesse, il est doté d’une batterie de 5 150 mAh qui assure une autonomie d’une journée (voire plus) en utilisation mixte. La charge rapide de 66 W permet de le recharger en environ 30 minutes, un vrai atout.

L’appareil photo intègre trois capteurs : un principal de 50 MP, un autre de 40 MP, et un téléobjectif de 50 MP avec un zoom optique x3,5. Le style photo d’Honor se distingue par des contrastes marqués et des détails bien gérés. Le mode Portrait est très réussi.

Sur le plan logiciel, MagicOS, basé sur Android 14, mériterait quelques améliorations pour être plus moderne, notamment au niveau du design. Cependant, certaines fonctionnalités comme le Portail magique, qui permet de transférer facilement des éléments d’une application à une autre, apportent une vraie plus-value. Cinq ans de mises à jour logicielles sont prévues.

Si vous souhaitez plus de détails, nous vous conseillons la lecture de notre test du Honor Magic V3.

OnePlus a tapé fort, avec son premier smartphone pliable au format fold : le OnePlus Open. Si ce dernier ne parvient pas à être moins cher que la concurrence, il fait tout de même mieux sur plusieurs point, notamment la pliure. Cette dernière est tout simplement la plus discrète du marché, puisqu’elle ne se voit pas plus qu’elle se sent.

D’emblée, on remarque que les finitions sont parfaites, rien à redire sur ce point. La charnière est bien résistante et très agréable à manier. Les deux écrans sont d’excellente qualité. L’écran interne est quasiment carré, il s’agit d’une dalle de 7,82 pouces avec une définition de 2440 par 2268 pixels. Il peut monter jusqu’à 120 Hz et descendre à 1 Hz en fonction des usages. L’écran externe quant à lui est réussi notamment, car il présente un ratio normal de 20:9 (contrairement à celui du Galaxy Z Fold 5).

Sur la photo, le OnePlus Open ne déçoit pas avec ses trois capteurs Sony. Il s’avère bien polyvalent, efficace en basse luminosité et en ultra grand angle avec une excellente qualité dans les clichés.

Muni de l’excellente puce Snapdragon 8 Gen 2 qui a largement fait ses preuves, le pliant fournit des performances exemplaires. La puce lui permet aussi une bonne gestion des ressources et donc une autonomie satisfaisante. Il pourra ainsi tenir jusqu’à deux jours, et en cas de coup de mou, vous pourrez le recharger très rapidement grâce à la recharge 67 W.

Pour conclure, ce modèle pliant n’a pas de gros défauts, et c’est bien là qu’est sa force. Seule petite ombre au tableau, le téléphone n’est pas étanche. Si vous avez le budget, il s’agit clairement du meilleur modèle du moment pour ce form factor.

Nous vous conseillons la lecture du test complet du OnePlus Open pour plus de détails.

Quid des smartphones pliables Huawei ?

Huawei s’est positionné assez tôt sur le créneau des écrans pliables. Malheureusement, en l’absence de services Google, de 5G, ainsi qu’un placement tarifaire trop élevé, les pliants de chez Huawei ne sont pas exactement recommandables. Mais sachez donc qu’ils existent et sont commercialisés en .

Le Huawei P50 Pocket, un pliable à clapet, abrite un SoC Snapdragon 888 couplé à 8 ou 12 Go de RAM et à 256 ou 512 Go de stockage. Il dispose d’une très grande dalle Amoled de 6,9 pouces à la pliure discrète. Pour l’écran externe, il faudra par contre se contenter d’une toute petite dalle Oled de 1,04 pouce (340 x 340 px), au format rond. Il s’équipe de trois capteurs photo, d’une batterie de 4 000 mAh et une charge rapide à 40 W.

L’interprétation du pliant au format Livre par Huawei a le mérite d’être originale. Le Mate Xs 2 se déplie vers l’extérieur, dévoilant alors une dalle OLED de 7,8 pouces avec un taux de rafraîchissement de 120 Hz. Un choix qui n’est pas forcément instinctif. Muni d’un Snapdragon 888 et de trois objectifs convaincants (dont un téléobjectif !), ainsi que d’une batterie de 4880 mAh, le Mate Xs 2 a de beaux arguments. Mais à 2000 euros, sans les services Google, ni la 5G, ni de certification d’étanchéité, il est impossible de le recommander. Si vous êtes curieux, nous avons pu le tester pendant quelques jours.

Huawei a dévoilé un smartphone avec non pas une, mais deux pliures : le Huawei Mate XT. En plus de son vaste écran de 10,2 pouces, il est muni d’une impressionnante batterie de 5600 mAh. Vous pouvez retrouver tous les détails de ce téléphone d’exception juste ici.

FAQ : quels smartphones pliables choisir et sur quels critères ?

Qui a inventé l’écran pliable ?

De nombreuses entreprises ont commencé à travailler sur les écrans pliables au même moment. Dès 2008, Nokia s’est intéressé au concept, avec un drôle de produit, le Morph, un appareil flexible. À l’automne 2018, la startup chinoise Royole présente un téléphone avec un écran OLED qui se plie vers l’extérieur, le FlexPai, qui est sans doute le premier vrai smartphone pliant. Dans la foulée, Samsung présente un prototype avec un écran au format Fold.

Mais il faut attendre 2019 pour voir la commercialisation au public du premier smartphone pliant : il s’agit du Samsung Galaxy Fold. Puis, en 2020, parait le premier téléphone au format clapet, le Galaxy Z Flip, premier du nom.

En outre, l’écran pliable se décline aussi sur d’autres types d’appareils tech. On pense notamment aux ordinateurs portables, à l’image du Asus Zenbook 17 Fold. Autant dire que cette technologie a de l’avenir et promet de bénéficier de belles améliorations grâce à une émulation intéressante entre les constructeurs.

La charnière d’un téléphone pliable est-elle fiable sur le long terme ?

C’est une question que vous êtes en droit de vous poser avant d’investir 1 000 euros dans un smartphone dont l’écran se plie en deux. Vous n’avez a priori pas d’inquiétude à avoir sur ce point précis : les charnières sont testées et retestées en laboratoire avant la commercialisation. Samsung promet par exemple 200 000 pliures pour son Z Flip 3. Une chaine YouTube s’est d’ailleurs amusée à ouvrir et fermer ce modèle non stop (à la main !) : résultat, 418 500 pliures, soit 9 ans d’utilisation à raison de 100 ouvertures par jour, avant que le téléphone ne parvienne plus à rester en position repliée.

Comment choisir entre format Fold et format Flip ?

Tout dépendra de vos usages, de vos besoins et de vos préférences esthétiques. Un pliant à clapet (format Flip) permet de gagner de la place, puisqu’il prend la forme d’un petit carré une fois replié. Il se glisse ainsi facilement dans une poche, et son écran interne est naturellement protégé.

Le facteur de forme Fold (« livre ») n’a pas la même philosophie puisque même replié, il fait la même taille qu’un smartphone de grand format. Le but : disposer d’un écran presque semblable à une tablette une fois déplié. Pour les personnes qui font beaucoup de multitâches et emploient leur téléphone pour travailler, cela peut s’avérer très pratique.

En outre, les smartphones au format Fold sont pour le moment moins nombreux sur le marché français (mais cela devrait bientôt changer) et sont généralement plus chers que les smartphones à clapet.

On dit « smartphone pliant » ou « smartphone pliable » ?

Depuis l’arrivée des modèles sur le marché et notamment en , un débat se pose sur la terminologie exacte du produit. Parmi les ardents défenseurs de la dénomination « pliant », nous retrouvons par exemple notre ami Nicolas Lellouche de chez Numerama, qui, à raison, estime que le terme « smartphone pliant » est plus juste en français. En effet, « pliant » s’applique à ce qui a été pensé intrinsèquement pour être plié, « pliable », à ce qui est en capacité d’être plié. Toutefois, la langue de Molière est capricieuse et le terme « pliable » s’est fait un chemin depuis un certain temps. Et comme l’usage aussi est important, le terme de smartphone « pliable » est également juste.

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