En savoir plus sur le BYD Dolphin Surf

Si BYD se concentrait jusqu'à présent sur les grandes voitures électriques en Europe, le géant chinois semble désormais viser les segments citadins – un marché florissant chez nous, mais extrêmement compliqué à rentabiliser.
En effet, après le lancement de l'Citroën ë-C3 avec des arguments choc, comme un tarif d'accès sous les 20 000 euros.
Un style revu à la marge
Ne nous le cachons pas : la base de la BYD Seagull, vendue en Chine depuis 2 ans, est parfaitement reconnaissable lorsqu'on découvre cette Dolphin Surf. Seuls les boucliers avant et arrière, plus agressifs, sont modifiés – faisant tout de même augmenter la longueur de la citadine de 21 cm, de quoi atteindre les 3,99 m de long.

Pour le reste, les phares acérés, la stature assez haute et étroite (1,59 m de haut pour 1,72 m de large) et la partie arrière très verticale demeurent. Les feux horizontaux permettent d'élargir visuellement l'arrière, tandis que les jantes de 15 ou 16 pouces restent raisonnables. La prise de recharge se cache dans l'aile avant gauche – du bon côté du trottoir, donc.
L'habitacle est inchangé. La BYD Dolphin Surf est une stricte quatre places avec un coffre de 308 litres, tandis que sa planche de bord reprend l'air de la Dolphin "tout court", avec un style en vague et une rangée de boutons, incluant un sélecteur de rapports rotatif.

La technologie n'est jamais loin : BYD a installé son traditionnel écran rotatif au centre de la planche de bord, ici de 10,1 pouces, compatible Android Auto et Apple CarPlay. Un écran d'instrumentation pour le conducteur prend place derrière le volant, tandis qu'un chargeur à induction est présent sur la console centrale.
Trois motorisations dès 19 990 euros
Côté châssis, la BYD Dolphin Surf repose sur la traditionnelle e-Platform 3.0, et reçoit la batterie le cycle WLTP, et une de 43,2 kWh, pouvant aller jusqu'à 322 km WLTP en une charge.

La recharge rapide est de série, et les deux batteries peuvent er de 10 à 80 % en 30 minutes – une durée dans la moyenne de la catégorie. Côté moteur, deux choix : 88 ch (65 kW) ou 156 ch (115 kW) selon la finition.
BYD oblige, la dotation est pléthorique. Dès le premier niveau de finition, la Dolphin Surf reçoit un régulateur adaptatif, l'écran central, la caméra de recul, la climatisation, des sièges en similicuir et le V2L, permettant d'alimenter des appareils électriques grâce à l'énergie de la batterie. Les finitions supérieures débloquent les sièges électriques et chauffants, la caméra 360°, les jantes 16 pouces, ou encore la recharge smartphone par induction.

Parlons tarifs, sujet ô combien important pour une petite voiture. Malgré l'usine hongroise en construction, de quoi er outre ces deux leviers.
Voici un tableau récapitulatif :
Active | Boost | Comfort | |
Puissance | 88 ch | 88 ch | 156 ch |
0-100 km/h | 11,1 s | 12,1 s | 9,1 s |
Capacité batterie | 30 kWh | 43,2 kWh | 43,2 kWh |
Autonomie WLTP | 220 km | 322 km | 310 km |
Prix | 19 990 € | 23 990 € | 25 990 € |
Face à elle, la Renault 5 profite de ses 5 places et de son indéniable capital sympathie pour faire er ses tarifs plus corsés ; le duo Citroën ë-C3 / Fiat Grande Panda, accessibles sous les 25 000 euros hors bonus, pourront faire valoir un plus grand espace intérieur et leur fabrication européenne, quitte à rogner sur l'équipement de série.

Dans le segment inférieur, la Dacia Spring et la Leapmotor T03 avancent certes des tarifs plus faibles, mais la BYD pourrait les surclasser en termes de polyvalence.
Les commandes de la BYD Dolphin Surf sont déjà ouvertes, avec des premières livraisons prévues pour cet été. Rendez-vous dans quelques jours pour notre premier essai.